Il appert des données des recensements agricoles que les habitants des anciennes zones de mita ont une probabilité sensiblement plus forte de pratiquer une agriculture de subsistance. La mita (en quechua mit'a) fue un sistema de trabajo obligatorio utilizado en la Región Andina, tanto en la época incaica, como en la anterior a la conquista española de América. Tout citoyen en état de travailler était requis de le faire pendant un nombre déterminé de jours par an (le sens premier du mot mit’a est tour régulier ou saison). Dans l’Empire inca, la mit’a était une sorte de tribut dû au gouvernement inca et payable sous forme de prestations de travail, autrement dit une corvée seigneuriale. Les Incas s’appuyaient, pour développer et consolider leur empire, sur un système préexistant comportant non seulement l’échange de prestations de travail à travers la mit’a, mais aussi l’échange d’objets de culte religieux appartenant aux peuples qu’ils avaient intégrés dans leur empire. Souvent, en raison de la richesse de l’Empire inca, une famille d’agriculteurs n’avait besoin, pour pourvoir à sa propre subsistance, de travailler que 65 jours par an à la ferme ; le reste de l’année pouvait être entièrement consacré à la mit’a. Era ésta, una institución que personalizaba la antigua tradición de la mit'a (filosofía del trabajo comunal para lograr un bien común). D’autre part, les Indiens finirent par vouloir se soustraire à la mita, en particulier à celle minière, en premier lieu à cause du danger que représentait ce type de travail, ensuite en raison de l’abandon forcé de leurs terres, enfin à cause du préjudice financier qu’entraînait un tour de rôle à Potosí, où, compte tenu de l’insuffisance du salaire versé, les mitayos étaient forcés de trouver d’autres emplois pour survivre. Dans la seigneurie chincha, les marins-pêcheurs étaient au nombre de 10 000, et partaient au large à tour de rôle, passant le reste du temps à boire et à danser. (*) Résumé de la communication présentée le 6-XI-1965 au colloque « Littérature et histoire du Pérou » organisé par la Faculté des Lettres de Toulouse. Toutefois, la loi inca était souple quant au temps qu’une personne devait passer à travailler pendant son tour de rôle à la mit’a. Esto sumaba un total de 13 500 hombres, que a su vez se dividían en tres grupos de más de 4 000 cada uno, que rotaban y tenían tres semanas de trabajo y otras tres semanas libres, lo que mantenía un abasto constante de fuerza de trabajo. Mita minière à Potosí La ville de Potosí , avec son Cerro rico , à l'époque de la Vice-royauté (gravure de Pieter van der Aa ). En 1800 était assigné à Potosí un contingent de 2853 mitayos — dont 165 s’achetèrent une dispense — originaires de 16 provinces et venant de 139 villages. Fue la institución gubernamental, que creó Acción Popular en sus gobiernos de 1963 a 1968 y de 1980 a 1985. Ceci s’explique par le fait que les haciendas (grands domaines agricoles avec main-d’œuvre résidante) avaient été interdites dans les districts soumis à la mita afin de minimiser la compétition que l’État devait affronter pour s’emparer des rares ressources de main-d'œuvre mitaya. La mita fue implementada para reducir los costos laborales de la minería de la plata en Potosí. Cette pratique consistait à transplanter des communautés entières de personnes d’appartenance culturelle inca et de les fixer comme colons dans les territoires habités par des peuples fraîchement conquis et incorporés dans l’Empire. La mit’a diurne succédait à la mit’a nocturne selon une répétition qui reflétait une ordonnance du temps conceptualisée par les Indiens comme un système d’organisation cyclique de l’ordre et du chaos[7]. Significativement, l’aristocratie foncière des haciendas, qui avait l’entregent politique nécessaire pour s’assurer de la réalisation d’infrastructures publiques telles que les routes[12], jouait de son influence pour faire aménager des routes desservant autant d’haciendas qu’il était possible, l’expérience montrant en effet que les routes garantissaient une participation plus importante au marché et des revenus plus élevés[13]. DOI : https://doi.org/10.3406/carav.1967.1162, www.persee.fr/doc/carav_0008-0152_1967_num_8_1_1162, Chef de Travaux à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Paris). Estos trabajadores eran movilizados de sus lugares de origen hacia las zonas en las que se les requería para diversas actividades. La population était alors employée à l’aménagement de routes, à la construction de monuments, de ponts et de demeures à l’usage de l’Empereur et des nobles, au travail des champs autour des temples et sur les terres de l’Empereur, et également, mais beaucoup plus rarement, à l’exploitation des mines. [2], En una primera instancia, Toledo había establecido que unos 16 distritos, de Potosí al Cuzco, proveyeran a una séptima parte de los hombres adultos a un año de servicio en las minas, sin trabajar más de una ocasión cada seis años. La construction de ponts et d’oroyas (navires de guerre) relevait de la responsabilité des groupes ethniques locaux, lesquels divisaient le travail selon le système particulier de la mit’a, en subdivisant la population en hanan et urin ou en ichuq (ichoc) et allawqa (allauca) (resp. As Minas de Potosí localizam-se no cerro de Potosí, no Alto Peru, atual Departamento de Potosí, na Bolívia.. Constituíram-se no principal centro produtor de prata em toda a América, durante o período colonial.. As jazidas foram descobertas casualmente, em 1545, por um indígena chamado Hualpa ou Gualca. La mit'a minière était également organisée au niveau de l’ayllu, c’est-à-dire sous l’autorité du seigneur local, et, en dernière instance, de l’État. Steve Stein, Populism in Peru : the emergence of the masses and the politics of social control, Madison (Wisconsin), University of Wisconsin Press, 1980 (, Javier Escobal, « El beneficio de los caminos rurales: ampliando oportunidades de ingreso para los pobres » caché de, https://es.wikipedia.org/w/index.php?title=Mita&oldid=129710020, Wikipedia:Páginas con enlaces mágicos de ISBN, Wikipedia:Artículos que necesitan referencias adicionales, Wikipedia:Referenciar (aún sin clasificar), Wikipedia:Artículos con pasajes que requieren referencias, Licencia Creative Commons Atribución Compartir Igual 3.0. Punta de Mita pictures: Check out Tripadvisor members' 1,775 candid photos and videos of landmarks, hotels, and attractions in Punta de Mita. Era un sistema de trabajo obligatorio (sirviente) y continuó, ya dentro del período bajo soberanía española, ayudando a desarrollar internamente una economía de mercado con productos y servicios para España. [2], Los “mitayos” debían recibir un pequeño salario por parte de los mineros y recibir el alimento por parte de sus comunidades, las cuales debían mantener también a las familias de los mitayos ausentes. Ces échanges servaient aux Incas à s’assurer la loyauté des peuples par eux conquis. À l’époque inca, les hommes étaient obligés de travailler dans les mines pendant une période de quatre mois, puis étaient autorisés à rentrer chez eux. Sous le régime des vice-royautés espagnoles, la méthode andine de répartition des obligations de travail entre les groupes ethniques fut maintenue, ce qui permit de poursuivre l’entretien de ces ouvrages publics[4]. Les artisans jouissaient d’un statut spécial dans l’État inca et étaient dispensés de participer à la mit’a agricole et à la mit'a militaire[5]. Dans le monde andin, l’ensemble des travaux publics était ainsi accompli selon un système de rotation, que ce soit pour entretenir les tambos (relais routiers), les chaussées, les ponts ou pour garder les entrepôts, ou pour accomplir d’autres tâches de cet ordre. La construction d’un vaste réseau routier et d’ouvrages d’art ne fut possible en partie que grâce à la mise en œuvre de la mit’a par les Incas. Pour échapper à la mita, les Indiens s’enfuyaient de leurs communautés, ce qui provoqua une pénurie d’hommes aptes au travail dans les champs et une chute subséquente de la production agricole ; famine et malnutrition en furent la conséquence pour nombre de communautés indiennes dans la région. Esto obligó a la corona española a llevar esclavos negros al virreinato para trabajar de forma precaria de la misma manera. La mita subsista après la conquête espagnole à titre de coutume indigène et servait à répartir le tribut dans le cadre de VEncomienda et le travail dans le Repartimiento, notamment pour le travail des mines, à Porco et surtout à Potosi (découvert en 1545). La mita inca avait été conçue pour pourvoir au bien public, notamment l’entretien des routes et des ingénieux réseaux d’irrigation et les systèmes de récolte, tâches qui impliquaient une coordination intercommunautaire du travail[8]. La dernière modification de cette page a été faite le 20 septembre 2020 à 02:11. Os nativos trabalhavam sob terríveis condições, expostos a enfermidades do pulmão, em conseqüência da atmosfera poluída e úmida. La mita sera finalement abolie par les Cortes espagnoles en 1812. MITA, Blata l-Bajda. Helmer Marie. Numéro spécial consacré à la deuxième partie du colloque international sur "Littérature et histoire du Pérou " pp. Par ailleurs, ce système était régi d'une certaine manière sous l'ère inca par une éthique de « réciprocité positive »[3], car une bonne partie de ce travail communautaire contribuait en fait au bien commun (travaux de voirie, constitution de réserve de nourriture pour pallier l'éventualité d'une famine, etc. Ainsi, depuis la seconde moitié du XVIe siècle, les conquistadors espagnols utilisèrent-ils ce même système de prestations communales pour se procurer la main-d’œuvre dont ils avaient besoin dans les mines d’argent, qui formaient la base de leur économie pendant la période coloniale. Con este sistema, se construyeron centenares de kilómetros de carreteras comunales, represamientos, canales de riego, se incorporaron nuevas hectáreas a la frontera agrícola, pequeñas centrales hidroeléctricas, infraestructura comunal y municipal. Gracias a la ancestral mit'a, Perú logró superar a bajo costo su falta de infraestructura y Corea logró superar el atraso en que estaba sumida, convirtiéndose hoy en un gigante del Asia. Este trabajo revisita la mita de la Villa Imperial de Potosí y propone que las cuotas mitayas se mantuvieron inalteradas durante el período 1578-1610, un contexto de auge minero y de múltiples transformaciones entre las que se destacan la caída PAR. Le travail profite au chef local ou à l'Inca. Se les daba ofrendas a los dioses, como el sol, la lluvia, etc. Au début des labours, les gens commençaient à travailler d’abord dans les champs des veuves, des malades et des épouses de militaires, sous la surveillance des superviseurs de village, avant de s’affairer dans leurs propres champs. A mita foi largamente aplicada nas minas e nas propriedades mais importantes, especialmente no Peru e na região conhecida como Alto Peru. Si la mit’a inca ne comportait pas le versement d’un salaire, les mitayos en contrepartie étaient logés et nourris par l’État pendant leur tour de travail et l’Inca récompensait les efforts des mitayos en offrant des services et des biens à leur ayllu d’origine[6]. Significativamente, la aristocracia agraria de las haciendas, que poseía influencia política suficiente para garantizar que las obras públicas (como los caminos) le reportaran beneficios[4], aprovechaba sus relaciones para lograr que las carreteras conectaran a todas las haciendas que fuera posible. La duración de la mita minera se fijó en diez meses dentro de cada año y no se podía exceder de un tercio permanente de la población tributaria para ser destinada a estas labores. In: Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, n°8, 1967. Après la conquête espagnole, les vice-rois du Pérou (puis du Río de la Plata, après la création de cette vice-royauté en 1776, dont le Haut-Pérou, correspondant grosso modo au territoire de la Bolivie actuelle, allait désormais faire partie) s’emparèrent du système de la mit’a, mais lui donnèrent un autre sens, d’abord en ne rétribuant plus le mitayo par des festivités et la distribution de biens, et en négligeant de donner au mitayo des moyens de subsistance suffisants, ensuite en mettant la mita principalement au service d’intérêts privés. En 1573, De Toledo fit venir à Potosi les premières recrues de la mit'a depuis les régions directement limitrophes de la mine de Potosi.
Rebecca Sarzo,
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